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Marie-Amélie

Augmentez votre fertilité avec la naturopathie ( partie 3) 901 720 Marie-Amélie

Augmentez votre fertilité avec la naturopathie ( partie 3)

Nous terminons ces articles dédiés à la fertilité en ajoutant quelques plantes et compléments alimentaires intéressants lorsque le projet parental se fait attendre et que l’on désire optimiser sa fertilité.

Après les conseils donnés dans la partie 1 et 2 , la naturopathie a encore plusieurs options à proposer afin d’augmenter les chances de conception et booster la fertilité.

Les vitamines du groupe B :

Parmi les différentes vitamines du groupe B, tout le monde connait l’utilité de l’acide folique/folate (Vit B9). S’il est pris en synergie avec du Myo Inositol (anciennement appelé improprement Vit B7), on va obtenir une meilleure régulation des hormones et améliorer la fertilité. Cette combinaison s’adresse surtout aux femmes souffrant de SOPK, et plus particulièrement de SOPK avec syndrome métabolique/résistance à l’insuline.

Des études ont montré que cette prise combinée de folate et de myo inositol a un effet positif sur la fonction ovarienne, permet de corriger certains désordres endocrino-métaboliques et améliore la qualité du sperme (notamment grâce à une meilleure motilité des spermatozoïdes).

En outre, il a un effet modulateur du stress. Comme ces périodes d’attente sont particulièrement stressantes pour le couple et alors que le stress abime la fertilité, cela tombe plutôt bien ! Enfin il joue un rôle important pour lutter contre le risque de diabète gestationnel. Bref, le myo Inositol est trés indiqué dans certains cas de SOPK mais pas uniquement !

Il se trouve dans une alimentation végétale de base : légumineuses, agrumes, céréales complètes, fruits à coque … Cependant, il est impossible d’obtenir par l’alimentation des dosages identiques à ceux testés dans les différentes études. Votre naturopathe saura vous orienter vers une complémentation suffisamment dosée et bio disponible. La bio disponibilité est particulièrement importante en ce qui concerne la forme synthétique de la B9, acide folique. En effet ce dernier est très économique mais pas assimilable par tous. Il est donc préférable de le choisir sous forme de folate.

Il est important également de veiller à ses apports en vit B6, notamment si l’hypofertilité vient d’un cycle court avec une phase lutéale inférieure à 12 jours. La vit B6 va notamment agir sur cette phase et participer à son allongement. Ainsi cela va facilité l’implantation de l’oeuf fécondé et son développement dans l’utérus. Les fausses couches précoces peuvent avoir pour origine une carence en vit B6.

Les acides aminés

Pour rappel les acides aminés sont les unités minimales qui composent les protéines. La L arginine joue un rôle fondamental dans la fertilité masculine et féminine. Elle participe à la vascularisation des follicules, du corps jaune (et donc à la synthèse de progestérone) et à nourrir les vaisseaux sanguins qui doivent générer un endomètre de qualité (et ainsi favoriser la nidification). Elle est particulièrement intéressante pour les femmes souffrant d’hyper androgénisme dans le cadre d’un SOPK et d’une résistance à l’insuline. Du coté des hommes, elle est importante dans la fabrication des spermatozoïdes et favorise leur motilité. En effet, les testicules ont besoin d’arginine pour produire de la spermine, laquelle joue un rôle important dans la division cellulaire. Une consommation d’arginine entraine une augmentation du volume moyen de l’éjaculat. Elle permet de stabiliser et préserver l’ADN humain. Enfin, elle améliore la fertilité, cette fois-ci de manière indirecte en aidant à la vasodilatation des corps caverneux du pénis, améliorant ainsi la fonction érectile. Ce qui peut être utile dans la perspective d’intimités amoureuses plus fréquentes.

Et du côté des plantes :

Nous avons à notre disposition de merveilleuses plantes pour soutenir le cycle féminin. En gemmothérapie, en première intention le framboisier fait merveille, il est un excellent régulateur de la balance hormonale féminine et il favorise la libido. Si une problématique au niveau de la phase lutéale a été détectée grâce notamment à l’observation du cycle ( cf. article précédent) , d’autres plantes peuvent être utilisées pour rallonger cette seconde partie de cycle.

La Cimicifuga ou actée à grappes noires est une grande alliée des femmes : elle est reconnue comme telle depuis toujours pour soutenir la femme dans différentes problématiques. Elle est utile pendant la ménopause, mais aussi pour lutter contre l’endométriose et les problèmes de stérilité. Elle améliore différents taux hormonaux, elle participe à l’épaississement de l’endomètre et augmente les taux de grossesse .

Le gattilier est également une grande plante du cycle féminin. Son action est intéressante pour normaliser la durée des cycles menstruels, notamment quand ceux ci sont un peu courts. Une grossesse est plus susceptible de survenir lorsque les cycles sont de 30 à 31 jours. En effet, il faut une phase lutéale suffisamment longue pour permettre la nidification. C’est précisément sur cette phase qu’agit le gattilier, en augmentant le niveau de la progestérone.

Cela fait beaucoup d’informations et il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. N’hésitez pas à échanger sur ces sujets avec votre naturopathe, elle saura vous accompagner avec des conseils personnalisés. N’hésitez pas non plus à proposer à votre partenaire de faire un parcours naturopathique. La fertilité concerne le couple et il existe de nombreux moyen de booster un spermogramme décevant. Ce peut être une alternative interessante et prometteuse avant de vous lancer dans un programme de PMA.Votre naturopathe saura vous accompagner sur ce chemin avec des conseils personnalisés.

Qu’en pensez vous ? Avez-vous vous aussi des trucs et astuces à partager ? Des témoignages ?

Prenez soin de vous !

booster sa fertilité avec la naturopathie (partie 2) 480 280 Marie-Amélie

booster sa fertilité avec la naturopathie (partie 2)

Lorsque l’on désire avoir un bébé, il est normal de souhaiter que la grossesse arrive au plus vite. 

Afin d’optimiser ses chances de tomber enceinte rapidement, il est intéressant de connaître son cycle et d’apprendre à identifier sa fenêtre de fertilité.

En consultation de naturopathie pré-conception, nous refaisons toujours un peu de SVT pour réviser (ou découvrir) les bases du cycle féminin. Pour avoir un bébé, il faut une ovulation et une fécondation, c’est à dire la rencontre d’un ovocyte et d’un spermatozoïde. Cette rencontre n’étant possible que quelques jours par mois, il est important de savoir détecter cette fenêtre de fertilité. C’est ce que nous apprenons avec la symptothermie moderne qui est une méthode naturelle pour connaître sa date d’ovulation. L’ovulation au 14 eme jour est un mythe : les cycles sont aujourd’hui beaucoup moins réguliers qu’avant et se baser sur une seule donnée statistique obsolète ne permet pas d’optimiser ses chances de grossesse. Mieux vaut apprendre à se connaître et observer les différents signes de fertilité. Une fois la date d’ovulation connue, on pourra déterminer sa fenêtre de fertilité :

Une fois libéré, l’ovocyte n’est fécondable que pendant une douzaine d’heures .Mais les spermatozoïdes peuvent survivre et rester fécondants dans les voies génitales féminines pendant 3 à 5 jours, avec une glaire cervicale favorable. Il est donc intéressant de concentrer ses intimités amoureuses pendant la fenêtre de fertilité et notamment pendant les quelques jours en amont de l’ovulation.

Cette méthode, lorsqu’elle est appliquée en mode conception, est facile à apprendre et à mettre en œuvre. Dès le 1er rdv, vous pourrez déjà commencer l’observation et la mettre en pratique. Sur 100 couples de fertilité moyenne désirant avoir un enfant, 25% seulement obtiendront une grossesse dès le 1er mois. En moyenne, il faut 7 mois pour obtenir une grossesse.

Quand faut-il s’inquiéter quand ça ne fonctionne pas ?

Les médecins parlent d’infertilité ou d’hypofertilité quand, un couple en désir d’enfant et malgré des intimités régulières, ne réussit pas à concevoir au bout de 12 à 18 mois. Dans cet intervalle, il est possible d’agir et d’optimiser son terrain et sa fertilité.

Alors si après 4 mois de mise en pratique des conseils de naturopathie de l’article précédent, vous êtes toujours dans l’attente d’une grossesse, voici quelques conseils pour aller plus loin : 

Booster son niveau d’adipocytokines :

Ce sont des hormones principalement produites par le tissu adipeux et qui sont impliquées dans l’homéostasie énergétique et dans la reproduction. Elles jouent un rôle dans le contrôle du métabolisme lipidique et glucidique mais aussi dans le fonctionnement de nos gonades. Il est de plus en plus probable que ce sont elles (adiponectine et résistine) qui pourraient faire le lien entre la reproduction et le métabolisme énergétique et être à l’origine des infertilités rencontrées dans certains troubles métaboliques, comme l’obésité ou de syndrome des ovaires polykystiques.

Des taux élevés d’adiponectine protègent contre le développement d’une insulino résistance, d’un diabète de type 2, d’une obésité et d’une hypo fertilité.

Pour augmenter ces taux d’adiponectine, il est intéressant de :

  • Consommer de bons acides gras insaturés dont les fameux oméga 3 ;
  • De faire du sport, notamment en combinant des séances d’endurance et de musculation permettent d’augmenter significativement la concentration en adiponectine.

Soutenir sa thyroïde

Une fonction thyroïdienne normale est essentielle au bon déroulement de la conception et de la grossesse. L’hyperthyroïdie est associée à un risque accru d’infertilité et de fausse couches spontanées. L’hypothyroïdie est délétère également avec des troubles de l’ovulation, des irrégularités menstruelles et une baisse de la fertilité. Enfin, les thyroïdites auto immunes sont plus fréquentes chez les femmes infertiles que chez les femmes fertiles.

Il a été remarqué que des taux élevés de TSH (hormone régulant l’activité de la thyroïde) étaient associés à une réduction des taux de fertilisation durant les PMA et des taux réduits de grossesse. Désormais aux USA, il est recommandé dans les parcours de PMA d’accompagner les femmes avec des mesures diététiques pour qu’elles ne soient pas carencées en iode. Il est en effet de plus en plus reconnu, outre Atlantique que l’hypothyroïdie subclinique (plusieurs symptômes d’hypothyroïdie présents, malgré un bilan thyroïdien normal) est très fréquente.  Il existe plusieurs nutriments essentiels au bon fonctionnement de la glande thyroïde. N’hésitez pas à en parler avec votre naturopathe qui saura fortifier et augmenter la vitalité de cette dernière.

Equilibrer son cycle

Il est indispensable d’avoir un cycle menstruel harmonieux avec un équilibre hormonal adéquat. Trop d’oestrogènes, pas assez de progestérone, peuvent empêcher de démarrer cette grossesse tant désirée. Savez-vous qu’un cycle court (inférieur à 24 jours) avec une phase progesteronique inferieure à 12 jours est une cause d’infertilité ?

Alors si vous souffrez d’un syndrome pré-menstruel, d’un cycle court ou trop long ou très irrégulier, là encore parlez -en à votre naturopathe qui saura vous conseiller et vous proposer des solutions naturelles. Nous avons des plantes magnifiques et très efficaces pour soutenir le cycle féminin et la balance hormonale. Idem en cas de dysovulations, des solutions existent en phytothérapie et en gemmothérapie.

Equilibrer son système immunitaire

Comme pour le reste, tout est question d’homéostasie : un bon système immunitaire augmente vos chances de tomber enceinte. Différentes études scientifiques ont montré que l’activité des cellules NK (natural killers) est supérieure chez ceux qui ont un problème de fertilité. Or leur taux peut être élevé en cas de cancer, d’inflammation, d’infection virale et de maladie à médiation immunitaire.

De même, un ratio élevé de Th1/Th2 est fréquent dans les cas de fausses couches à répétition et d’infertilité. Les lymphocytes Th1 travaillent à éliminer les envahisseurs qui sont à l’intérieur de nos cellules (par ex les virus). Les Th2 visent à détruire les agents pathogènes qui sont à l’extérieur de nos cellules (par ex les parasites). Un système immunitaire en forme va basculer facilement de Th1 à Th2 en fonction de ce qu’il a à éliminer et aura une réponse juste, efficace et proportionnée.

Quand ce n’est plus cas, on a des déséquilibres et on commence à souffrir d’asthme, d’allergies, d’eczéma, de psoriasis …. Alors si c’est votre cas et que vous avez un projet de grossesse, parlez-en à votre naturopathe qui saura travailler votre terrain afin de moduler votre système immunitaire grâce notamment aux probiotiques, à la vit D3, aux oméga 3, à différentes plantes médicinales ….

Ne subissez plus votre impatience et votre inquiétude : différentes pistes peuvent être explorées pour améliorer la situation et mettre toutes les chances de votre côté pour réaliser naturellement votre projet parental.

Augmenter la fertilité avec la naturopathie 807 459 Marie-Amélie

Augmenter la fertilité avec la naturopathie

En ce début d’année, je rencontre beaucoup de femmes qui souhaitent arrêter la pilule et se lancer dans un projet de conception. Ce sont toujours de belles rencontres.

Voici donc quelques conseils pour qui pourraient vous être utile si vous partagez ce projet afin de maximiser votre fertilité et préparer votre corps à cet accueil. Pour cela, il convient d’apporter quelques changements à votre hygiène de vie dès la période de pré-conception. Changer d’hygiène de vie : pas de panique, rien d’insurmontable ! L’arrivée d’un bébé change une vie et cela commence maintenant !

Voici donc le premier changement lié à la parentalité, le premier challenge !

Tout ce que vous respirez, mangez, votre niveau de stress et vos émotions affectent la qualité de l’ovule et des spermatozoïdes. 

4 mois de préparation avant la conception d’un enfant c’est le délai idéal pour encrer ces nouvelles habitudes de vie, pour éliminer les toxines et les toxiques accumulés (tabac, pilule …), combler les carences vitaminiques et minérales qui rendront la conception possible et la grossesse confortable (éviter les nausées du 1ertrimestre et le baby blues après la naissance : et bien cela se construit avant la conception).

Supprimez les toxiques :

Booster sa fertilité avec la naturopathie : arrêter les toxiques

Arrêtez de fumer : la cigarette contient plus de 4000 composés chimiques qui ont des effets nocifs sur le système reproducteur de l’homme et de la femme : il y a non seulement un risque plus élevé d’infertilité mais aussi des risques augmentés de fausse couche, de grossesse extra utérine …  qui sont très bien documentés. Le tabac a des effets délétères sur l’ovulation mais aussi sur la qualité des ovules et du sperme, il augmente significativement les délais de conception chez les 2 partenaires. L’imprégnation tabagique prend quelques mois avant de disparaître.C’est donc à prendre en compte avant d’envisager une grossesse.

Arrêter l’alcool et les boissons sucrées : Boire un verre d’alcool ou de boisson sucrée par jour réduit les chances de tomber enceinte de 33% chez l’homme et 25 % chez la femme. Boire 4 verres d’alcool par semaine, soit moins d’un verre par jour, diminue la qualité des spermatozoïdes. Certaines études montrent qu’il faut 3 mois après une soirée arrosée pour que le nombre de spermatozoïde redevienne normal.

Attention au téléphone portable : des études montrent que plus le téléphone portable est utilisé dans la journée moins les spermatozoïdes sont nombreux et mobiles. Messieurs : arrêtez de garder le téléphone sur vous, vos spermatozoïdes ne seront plus capables de féconder un ovule. 

Certaines maladies et certains médicaments affectent la fertilité. C’est notamment le cas du SOPK, de l’endométriose ou du diabète. Mais là encore pas de fatalisme : assurez-vous auprès de votre médecin que les médicaments prescrits ne vont pas interférer avec la conception d’un enfant et discutez avec votre naturopathe des solutions intégratives qui pourraient être mises en place pour améliorer votre santé. 

Un indice de masse corporelle santé entre 19 et 25 :

Le surpoids comme la maigreur ne favorisent en rien la fertilité : les deux génèrent des anomalies au niveau du cycle menstruel et de l’ovulation. En effet le poids est en lien avec le système hormonal. L’idéal est donc de déterminer si vous avez un poids santé et si ce n’est pas le cas d’anticiper avec l’aide d’un naturopathe qui vous guidera pour perdre ou gagner du poids avec de simples changements de style de vie et d’alimentation. Une activité physique, si elle est proportionnée et raisonnable, outre son aspect bénéfique pour la gestion du poids, augmente les chances de grossesse et diminuent les risques de fausse couche.

Au niveau de l’alimentation : gardez à l’idée que pour concevoir il faut notamment des protéines et des acides gras en quantité suffisante. Mais attention pas n’importe quel gras : privilégiez les acides gras insaturés et fuyez les graisses trans. Diminuez aussi vos apports en glucide raffinés, préférez les aliments à faible indice glycémique. Si ces notions sont un peu confuses, pas de panique ! Votre naturopathe saura vous accompagner et vous guider. 

Adopter des outils d’auto gestion du stress :

Ça c’est la base de la naturopathie : une vision holistique de l’humain, le corps et les émotions sont liés. Notre vision est d’ailleurs validée par la recherche qui a prouvé que lorsque les femmes améliorent leur imperméabilité au stress, tombent plus vite enceinte. 

Tout cela a donné lieu à une nouvelle branche de la médecine traditionnelle : la neuro-psycho- endocrino- immunologie. 

Un excès de stress peut impacter l’hypophyse qui est un centre majeur de la régulation hormonale (y compris des hormones sexuelles). Pour le cerveau, il est normal d’empêcher une grossesse si l’on est sous tension : c’est une protection. Un excès de stress peut spasmer les trompes de Fallope et empêcher l’ovule fécondé de descendre vers l’utérus pour nidifier. Enfin, il diminue la libido des deux partenaires.

BREF : Trouver des outils pour ne plus se laisser envahir par le stress est indispensable pour rester en bonne santé et pour procréer. Et ces outils sont nombreux :  Yoga, méditation, cohérence cardiaque, marche, activité créatrice ou manuelle …. Là encore n’hésitez pas à échanger à ce sujet avec votre naturopathe. Nous connaissons bien ces techniques et nous pourrons, en outre, vous accompagner avec des minéraux, des vitamines ou encore des plantes.

Qu’en pensez vous ? Est-ce que 4 mois vous paraissent désormais comme étant un délai raisonnable pour optimiser votre fertilité ? Souhaitez vous d’autres conseils sur ce thème ?

Changer seul ses habitudes de vie peut sembler être un challenge impossible, n’hésitez pas à solliciter votre naturopathe qui saura vous accompagner sur ce chemin avec des conseils personnalisés.

Et d’ici là, prenez soin de vous

Comment composer avec l’inattendu ? 1024 768 Marie-Amélie

Comment composer avec l’inattendu ?

En occident, dans les familles, les écoles puis les universités on nous apprend à prévoir et à anticiper afin de s’entourer de vastes zones de certitude. La technologie nous maintient dans cette dystropie en nous donnant l’illusion d’une parfaite maitrise de notre agenda, de nos trajets avec les GPS qui nous mâchent le chemin et nous donnent l’heure d’arrivée….

L’actualité, et particulièrement celle de 2020, vient bouleverser nos croyances et nous révéler que finalement, nos certitudes sont de tout petits confettis dans un océan d’inconnu.

Incertitude par rapport à nos activités, à l’instruction de nos enfants, au maintien des liens familiaux et amicaux, incertitude par rapport à nos libertés fondamentales d’aller et venir, d’entreprendre, de manifester, incertitude par rapport à la science que l’on croyait toute puissante et enfin incertitude quant à notre essence même : allons-nous mourir bientôt ? quelles maladies allons-nous attraper ?  Comment nous soigner correctement ? Quel avenir avec quelle planète ?

L’incertitude, l’imprévu peut sembler terriblement angoissant et peut aussi être une occasion d’expérimenter pleinement notre liberté intérieure. C’est une occasion de développer notre capacité de repli, de défricher une profondeur stratégique, de se mettre en route vers autre chose.

Comment apprendre à ne plus redouter l’imprévu ?

En planifiant moins nos vies, en écoutant une chanson d’un artiste que nous ne connaissons pas, en changeant d’itinéraire, en ouvrant un livre dont on ne sait rien, en allant à la rencontre d’une personne nouvellement arrivée, en se laissant caresser par ce timide rayon de soleil  d’automne plutôt que de courir vers telle ou telle tâche. Et qui sait ? sans doute découvrirons nous ainsi que l’imprévu peut aussi être source de bonheur et de joie.

Et si on commençait par la nourriture ?

Chia Pudding

J’entends souvent que le simple fait de se nourrir est devenu terriblement angoissant car nous n’avons plus aucune certitude sur les aliments que nous ingérons. Il est peut-être temps de lâcher tous ces nutriscores et applications qui notent la nourriture pour redonner de la place à notre envie et notre bon sens : Nos arrières grands-parents mangeaient ils ce genre de produits ? à cette époque de l’année ? ultra transformés, ? industrialisés ? emballés dans du plastique ? réchauffés dans ce four micro-onde ? Non ? alors ne l’achetez pas.

Approvisionnons nous sur les marchés et composons nos achats en fonction des étals de nos producteurs bio et locaux. Si nous ne pouvons aller sur les marchés, alors laissons l’imprévu arriver sur notre table avec la composition d’un panier par ce même producteur qui pourra nous livrer.

Acceptons de changer et varier notre petit déjeuner : Cela fait 20 ans que vous vous retrouver chaque matin devant un bol de café, un jus d’orange et 2 tartines confiture ? et si l’imprévu commençait par accepter de varier ce petit déjeuner et en profiter pour diminuer sa charge glycémique ? Commencer doucement : remplacer le jus par un fruit, le pain de mie par un pain semi complet au levain au petit épeautre. Introduisez de nouvelles saveurs : un œuf, un granola d‘oleagineux. Oser composer un miam ô fruit : cela ne prendra pas plus de temps ! Oser varier chaque jour, oser le salé !

La respiration peut nous aider :

Si vous vous sentez étouffer face aux propres incertitudes de nos gouvernants, des scientifiques chargés des protocoles sanitaires, inutile de se précipiter pour un test PCR, ce n’est pas le Covid mais un sentiment d’angoisse. Des respirations profondes comme celles que vous pratiqu(i)ez en cours de yoga ou une application de cohérence cardiaque seront alors très efficaces pour vous venir en aide. Il suffit de 5 min de cohérence cardiaque, pratiquée 3 fois par jour pour baisser le niveau d’anxiété. Et vu le temps que nous passons devant nos écrans, nous avons tous 15 minutes à consacrer à respirer. Ouvrons les fenêtres en même temps ! 

Voilà une pratique gratuite, simple, rapide et puissante. Les seules difficultés sont l’assiduité et la constance. Plus vous pratiquerez, plus vous en ressentirez les bienfaits. Les effets positifs sont perçus rapidement, en général 10 à 15 jours de pratique suffisent pour noter une amélioration de la qualité émotionnelle de la vie. 

Les fleurs du Dr Bach sont de précieuses fées pour transformer nos émotions :

Larch : c’est un élixir clé pour ouvrir les potentialités qui se cachent derrière ses conditionnements divers, ses peurs, notamment celle de ne pas être à la hauteur. Larch peut permettre de stimuler le courage, la foi en ses propres capacités d’adaptation et d’aborder la vie avec une saine hardiesse malgré les difficultés.

Mimulus va aider à réduire une peur concrète, caractérisée, à un niveau normal. Cet élixir s’attaque aux peurs que l’on peut décrire. Elle permet de rester maitre de la situation au lieu de la subir ou de refuser d’affronter des changements. Elle va apporter du courage et un esprit aventureux propices à ce que nous puissions déployer nos propres potentialités.

Rock water est l’essence des personnes qui ont besoin de cadre, de digue, de règles, de structures et de prévisions sûres. Si vous êtes une personne qui aime les to do list et les programmes journaliers vous êtes sans doute déstabilisée en ce moment par tous les changements imposés dans nos modes de vie. Rock water est comme le petit torrent rencontré dans nos montagnes qui saute les barres rocheuses à coup de cascade, contourne les obstacles, suit des méandres et tourbillonne. Elle saura apporter la souplesse et l’adaptation au nouveau territoire, lorsque les digues ont sauté, sans peur de se laisser emporter par le courant des émotions environnantes.

Si ces petits trucs et astuces ne sont pas suffisants, si vous avez souffert du premier confinement et appréhendez les prochaines semaines, n’attendez pas d’être au fond du trou . La naturopathie dispose de plantes et de techniques particulièrement efficaces pour lutter contre les stress, les angoisses et le manque de sommeil.

#prendssoindetoi

Renforcez vos défenses : un geste protecteur facile  ! 1024 1024 Marie-Amélie

Renforcez vos défenses : un geste protecteur facile  !

L’automne est là avec son cortège de microbes et virus. Il est temps de préparer son corps à traverser l’hiver sans tomber malade. L’épidémie de C 19 a démontré l’importance d’avoir un système immunitaire bien portant et immunocompétent.

Préserver notre capacité d’adaptation :

La première des protections reste certes le lavage des mains mais il est conseillé en amont, de renforcer le terrain. « Le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout » disait Claude Bernard. L’automne est donc le moment idéal pour travailler sur les déséquilibres qui favorisent le développement des germes pathogènes. C’est grâce à sa capacité d’adaptation et à son analyse de la situation que l’organisme peut faire face à une bactérie ou un virus et mobiliser toutes ses réserves pour le contrer. Si nous soumettons en permanence notre corps à diverses agressions (stress, nuit écourtée, malbouffe, surmenage …), il sera moins à même de répondre correctement à une exposition virale.

En préventive, c’est donc d’abord cette capacité d’adaptation qu’il convient de préserver.

Je vois arriver beaucoup de clients en cabinet soucieux de booster leur immunité et qui dans l’anamnèse décrivent des troubles du sommeil, du stress, de l’anxiété, de la tension nerveuse, des troubles digestifs et ils ne s’en rendent pas compte. Pourtant cette forte exposition au stress induit une dérégulation de la mélatonine et du cortisol, ce qui mine les réserves immunitaires et ouvrent la porte aux infections.

Respecter nos rythmes biologiques :

Le respect de nos rythmes biologiques constitue le meilleur rempart aux maladies hivernales. Cela consiste d’abord à respecter le rythme des saisons. Autrefois, nous vivions au rythme de la lumière du soleil et des saisons. Si le printemps et l’été étaient des saisons de très forte activité (semer, cultiver puis moissonner), l’automne et l’hiver étaient des saisons plus calmes et moins occupées. Depuis quelques décennies, nous nous sommes affranchis de ce rythme, grâce notamment à l’arrivée de l’électricité. Nous travaillons d’arrache-pied en automne (cette fameuse rentrée) et en hivers. Puis nous prenons nos congés l’été.

 Sans révolutionner nos rythmes actuels, reprenons conscience des rythmes des saisons et du soleil. Accueillons le soir comme un vrai temps de repos, sans activité yang. Ainsi par exemple, programmons nos séances de sport en journée. 

A la veillée privilégions un éclairage indirect, éteignons les écrans, couchons-nous tôt. 

Limiter l’exposition au stress :

Nous sommes soumis à un stress énorme actuellement avec cette crise du C 19 et l’effet nocébo de toutes ces mauvaises nouvelles distillées en permanence nuit grandement à notre immunité en perturbant notre sommeil, augmentant notre anxiété ou notre colère. Renforcer son immunité passe forcément par une réduction du stress. C’est le moment d’essayer les approches permettant de réduire ce stress : yoga, hypnose, cohérence cardiaque ou méditation sont également bénéfiques pour l’immunité.

Si nous cultivons un bon sommeil, cela induira une meilleure « digestion psychologique » des évènements de la journée et donc un meilleur moral, une meilleure énergie le lendemain. Et pour avoir une bonne digestion psychologique et un sommeil de qualité, il faut alléger la digestion physique. Pour cela, mastiquons plus (au minimum dix fois avant d’avaler) et privilégions un repas du soir frugal. 

C’est pourquoi les repas d’affaire, familiaux et amicaux devraient être tous programmés à midi.

Chouchoutons notre microbiote intestinal :

Comment ? En faisant le choix d’une nourriture sobre le soir mais aussi une nourriture équilibrée et de qualité tout au long de la journée. L’immunité se joue aussi dans le ventre où les défenses immunitaires se concentrent. Avoir un microbiote riche et diversifié constitue un très bon soutien de l’immunité. Et pour cela, il convient de privilégier une assiette colorée, riches en légumes variés, frais et bio, en légumineuses, céréales semi-complètes, oméga 3 (petits poissons gras, huile de colza, noix …), des aromates ainsi que de l’ail, oignon, échalotes, des épices. Dans le même temps, réduire les ennemis du microbiote : le sucre, les glucides à index glycémique élevé, les graisses saturées, pesticides, additifs, et limiter les laitages.

L’hydratation est également importante pour ne pas assécher les muqueuses.

Savoir choisir des alliés :

Ensuite on peut booster son immunité avec quelques produits naturels comme :

  •  L’astragale : stimulante de l’immunité et anti fatigue, parfaite pour les personnes âgées ;
  • Le cyprès : pour son action antivirale ;
  • Le sureau : antiviral très agréable en tisane ;
  •  L’échinacée : grande stimulante de l’immunité ;
  • Le bourgeon de cassis en gemmothérapie : soutien des surrénale et anti fatigue ;
  • Le bourgeon d’églantier : parfait avec les enfants sujets aux infections ORL hivernales ;
  •  Un apport correct en zinc : car il inhibe la réplication des virus et stimule l’immunité ;
  • En cuivre : pour son action antibactérienne et immunostimulante ;
  •  Et en vit D : validée et conseillée par l’académie nationale de médecine. Elle est considérée comme un traitement préventif et curatif du C-19 car elle module le système immunitaire et régule la réponse anti inflammatoire[1] ; 
  • Des extraits de champignons (shitaké, maïtaké …) qui régulent et dynamisent le système immunitaire ;
  • Des huiles essentielles, comme l’HE de ravinshara , de laurier noble, de niaouli, de citron…..

Ces produits demandent un accompagnement par un thérapeute correctement formé. En revanche, pris en tisane, les plantes sont très indiquées dans l’automédication familiale.

La tisane anti coup de froid :

Pour un litre d’eau frémissante : mettre 4 g de plantes à part égale (fruits de sureau et thym), ajouter 1 cm de gingembre frais et 1 cm de curcuma frais, coupés en fines tranches, ½ jus de citron. Couvrir. Laisser infuser 10 minutes, filtrer et transvaser dans un thermos. A boire tout au long de la journée en y ajoutant éventuellement un peu de miel.

Un dernier truc ?

Un câlin par jour pour bien passer l’hiver ! Telle est la préconisation du psychologue américain Sheldon Cohen. Son étude publiée en 2014 a prouvé que les personnes qui recevaient des gestes de tendresse fréquemment réduisaient le risque d’infection et voyaient la gravité des symptômes diminuer. Alors dans cette période de distanciation sociale, gardons notre humanité et ne négligeons pas l’importance des contacts physiques notamment avec notre cercle familial proche. Ils sont favorables à l’immunité, diminuent le stress, augmentent la confiance en soi et combattent la déprime (grâce à un échange de microbiote, la production d’ocytocine et d’endorphine). 

Lavage fréquent des mains avec un savon, alimentation hypotoxique, mastication, activité physique, sommeil, contact fréquent avec la nature, méditation, yoga, câlins … les clés d’une bonne immunité sont assez simples, faciles à mettre en œuvre et à la portée de tous. 

Belle entrée dans l’automne.



[1]http://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-vitamine-d-et-covid-19/

Au creux de la vague ? 1024 1024 Marie-Amélie

Au creux de la vague ?

Humeur terne, perte de tonus, irritations, peur du lendemain, remise en cause, ce post confinement, pour certains d’entre nous est un peu plus difficile à vivre que le confinement lui même. Voici quelques astuces pour nous permettre de retrouver cette belle énergie de juin, relever la tête et se remettre debout.

Et si vous chouchoutiez votre intestin ?

La fabuleuse population bactérienne intestinale, nommée microbiote ou flore, livre chaque année un peu plus ses secrets. On estime le nombre de bactéries occupant notre tube digestif à 1014 ; sachant que nous sommes constitués que de 1013 cellules, les bactéries hébergées sont plus nombreuses que nos propres cellules ! Véritable écosystème intestinal, instable, fragile et très précieux car il remplit de multiples fonctions essentielles.

Activité métabolique antitoxique potentiellement équivalente à celle du foie, toute défaillance intestinale renvoie ainsi un surplus de travail détoxiquant au foie ( d’où la fameuse migraine ou apparition d’un ou deux boutons disgracieux après un repas trop gras, trop sucré, trop industriel).

Sur les plans métabolique et nutritionnel, le microbiote joue un rôle primordial au niveau de la synthèse des vitamines, de la sécrétion hormonale …

Sur le plan immunologique, la flore constitue une barrière importante contre les toxiques, les toxines, les bactéries et les virus. C’est pour cela qu’il est si important en période d’épidémie de soigner son intestin. Il a peu été question de prévention ces derniers mois, et pourtant …

Enfin, sur le plan psychologique, l’action des bactéries intestinales a une influence sur notre cerveau, et donc sur notre comportement et nos émotions. Ainsi une alimentation saine agit non seulement sur notre corps mais aussi sur notre cerveau en nous protégeant des idées noires et de la mélancolie . C’est pour cela que nous nommons notre intestin notre 2eme cerveau.

En finir avec la mélancolie post confinement

Le bonheur, l’estime de soi, la colère, la tristesse et le stress ne sont donc pas que dans la tête mais prennent racine dans nos entrailles et l’information circule entre les deux, via le nerf vague.

Des études ont montré que la consommation de certains probiotiques, appelés psychobiotiques, permettaient de réduire les troubles liés au stress, aux troubles anxieux et à la dépression.

Ecoutons notre ventre :

La première chose à comprendre est que les bonnes bactéries intestinales (celles qui jouent sur notre confort intestinal, nos capacités cognitives, notre bonne humeur) se nourrissent et se développent avec les sucres complexes. Tandis que les mauvaises bactéries raffolent de sucres simples. Pensez y : les personnes avec une alimentation très sucrée ont souvent une image d’elles plus négative que celles qui mangent sainement. Observez vous après avoir englouti un paquet de bonbons, vous ne vous sentez pas mieux, au contraire, le corps vous envoie clairement le message que ce n’était pas une bonne idée. Alors écoutons nous et prenons soin de nos intestins. Nous prendrons soin ainsi par ricochet de notre cerveau.

Comment ?

Si l’écoute du corps n’est pas évidente. Pourquoi ne pas tenir un petit journal de bord en notant les moments en creux de vague et ce qui a été mangé ce jour là ( c’est très rapide, quelques notes, 2 ou 3 émotionnes et le tout est joué, pas besoin d’un bullet journal hyper sophistiqué et chronophage). Au bout de quelques jours vous verrez un chemin s’en dégager et pourrez adapter votre alimentation à vos propres besoins.

fibres, couleurs, variété, créativité dans l’assiette

La clé réside dans une alimentation saine et surtout la plus variée possible. Plus l’alimentation sera variée plus la flore le sera en retour. Il convient donc de consommer un maximum de fruits et légumes, de céréales, de graines, de noix et de légumineuses différentes.

Certains produits comme les conserves de légumes lacto-fermentés, le kimchi, le kombucha, le kéfir, le pain au levain peuvent contribuer aussi à améliorer la situation.

Pensez également à mastiquer, vous faciliterez le travail digestif qui sera moins gourmand en énergie . Et comme de l’énergie vous en manquez en ce moment : voici un moyen simple d’en récupérer. Par ailleurs, vous sollicitez le nerf vague en mastiquant et améliorez ainsi une liaison apaisée et sereine entre le cerveau et l’intestin.

Pratiquer la méditation :

Vous avez essayé pendant le confinement, cela vous a plu mais ce test n’a pas passé l’épreuve du déconfinement et n’est pas devenu une routine. Ce n’est pas grave, le podcast Métamorphose éveille ta conscience, propose un magnifique programme de méditation en ce moment, totalement gratuit. Ainsi du 1 er au 21 juin, à travers un programme intitulé métamorphose méditation, Anne Ghesquiere nous propose de cheminer dans nos intériorités pour poursuivre cette découverte faite pendant le confinement, cet espace à l’intérieur de soi. Ce sont des méditations guidées par des invités remarquables. Le format est court, gratuit, disponible sur toutes les plateformes de téléchargement (https://www.youtube.com/channel/UCbCiwhhJdO4ujecBy1o-umg ). C’est l’occasion de poursuivre ou essayer cette technique très efficace pour retrouver une belle énergie en s’alignant sur l’énergie du solstice d’été qui arrive.

Mettez du soleil dans votre ventre :

Nous avons tous besoin de soleil, particulièrement après ce printemps tronqué. Notre microbiote n’échappe pas à la règle ! D’après les derniers travaux sur la vitamine D, il existe une relation entre les taux de vitamine D dans le sang et la présence de bonnes bactéries. Si nos apports en vitamine D sont suffisants, on remarque une augmentation des bactéries bénéfiques et une diminution de certaines bactéries pathogènes.

Alors, à cette saison, nul besoin de supplémentation mais il suffit d’une exposition journalière d’environ une trentaine de minutes des avant-bras et des jambes au soleil ( durée variable en fonction de votre couleur de peau et de votre âge) ; Peau nue sans vêtement ni écran solaire. Ce peut être l’occasion de pratiquer quelques salutations au soleil.

Respirez des huiles essentielles :

Les huiles essentielles d’agrume sont particulièrement indiquées.

L’huile essentielle de pamplemousse est parfaite pour apporter peps, tonus et fraicheur.

L’huile essentielle de petit grain bigarade est particulièrement efficace pour les bouffées anxieuses, le stress ou l’agitation.

Enfin l’huile essentielle d’orange douce a la particularité d’être aimé par tout le monde. Son odeur ramène à l’enfance. Elle apporte de la vitalité et de la gaitée, une bouffée de bonne humeur.

Vous pouvez sans danger mettre 1 ou 2 gouttes d’une de ces huiles sur votre mouchoir et les respirer en faisant 3 respirations profondes ; à faire avant de mettre votre masque par exemple.

Pour un usage plus thérapeutique ou si votre bad mood perdure plus de 8 jours, n’hésitez pas à consulter.

Prenez soin de vous !

Etre à l’aise à l’oral 1024 1024 Marie-Amélie

Etre à l’aise à l’oral

Parler devant une ou plusieurs personnes pour décrocher un nouveau job, un examen, un nouveau projet peut mettre sous pression et générer du stress. Il existe quelques stratégies simples et naturelles pour aider à s’y préparer.

Etre à l’aise à l’oral ? indispensable et pourtant, si c’est facile pour certains, pour d’autres, c’est une vraie corvée. On peut être sociable, maitriser à fond son sujet et pourtant perdre tous ses moyens devant l’enjeu, la peur de ne pas convaincre, d’avoir un trou.

Quelle alimentation privilégiée ?

Il n’est pas question d’être embourbé dans une digestion difficile ou au contraire d’avoir le ventre qui crie famine au milieu de la présentation. Si l’oral a lieu le matin, il est important de se lever tôt et de ne pas sacrifier son petit déjeuner. Pour ceux qui n’ont généralement pas faim le matin, il convient de diner tôt les jours précédents (19h00) avec un repas allégé, composé principalement de fruits et légumes, sans alcool. Ainsi la faim reviendra et il sera possible de prendre un vrai petit déjeuner, composé d’un oeuf coque, d’un demi avocat, de quelques amandes et d’une boisson (tisane, rooïbos ou un jus de légume). Pour ceux qui n’ont pas encore franchi le pas du petit déjeuner salé, il est possible de se préparer une vraie crème budwig, un granula maison peu sucré, des pancakes paléo ou un miamôfruits (les recettes sont sur mon compte Instagram ).

Si l’oral a lieu l’après midi, il convient de prendre un repas de midi équilibré (une crudité, une protéine, des légumes et un peu de céréales), en privilégiant les cuissons douces. Un carré de chocolat noir en guise de dessert ou en collation avant la présentation apportera un peu de magnésium et de zinc sans mettre en hypoglycémie réactionnelle.

Ne faites pas l’impasse sur une bonne hydratation

C’est à dire sur une hydratation régulière. Boire de l’eau tout au long de la journée, environ 1 l/jour, par prises en petites quantités (soit environ 4 verres, un après chaque miction). Le cerveau est composé à 76% d’eau ce qui explique pourquoi une fonction cérébrale optimale dépend de la bonne hydratation de ses cellules. En cas de déshydratation du corps, même légère, le cerveau est le premier organe affecté, ce qui causera un manque de concentration, une réduction de la faculté de mémorisation à court terme et des maux de tête. Faucheux non ?

Si vous avez le choix de l’horaire :

Les heures les plus favorables à la concentration se situent vers 10 ou 11h puis 15 h ou 16h30. Ces créneaux correspondent au taux de sucre dans le sang et à la température du corps optimaux pour le travail des cellules cérébrales. Prévoyez une intervention qui n’excède pas 90 minutes. Au-delà, il est difficile de se concentrer sur sa tâche, la vigilance baisse, la pause s’impose.

Avoir de la prestance s’exerce :

Les concours d’éloquence redevenant à la mode, les cours et coaching d’art oratoire se multiplient. A défaut de coach, vous pouvez vous aussi vous entrainer avant le jour J :

  • La respiration : consacrer un peu de son temps chaque jour à des poses respiratoires aide à maitriser son stress et à gagner en confort émotionnel. Il suffit de cinq minutes de cohérence cardiaque si possible 3 fois par jour.  C’est une pratique gratuite, simple, rapide et puissante. Les seules difficultés sont l’assiduité et la constance. Plus vous pratiquerez, plus vous en ressentirez les bienfaits. Les effets positifs sont perçus rapidement, en général 10 à 15 jours de pratique suffisent pour noter une amélioration de la qualité émotionnelle dans la vie quotidienne.
  • L’ancrage du corps : Technique simple et rapide que l’on acquiert en méditation et qui se révélera très utile pour préparer un oral. Plus elle est pratiquée, plus elle devient rapide à mettre en place. Le jour J, en s’installant au pupitre ou devant la table de réunion, quelques secondes suffiront avant de prendre la parole pour bien poser ses 2 pieds au contact du sol, être solide sur ses jambes, avoir une posture redressée, érigée vers le ciel, digne sans être raide, les épaules relâchées, les bras décontractés et les mains posées face à soi. On peut penser enfin à mettre du sourire dans sa voix.
  • Nous disposons tous de camera sur nos smartphones ; c’est le moment de les utiliser pour filmer sa prestation à l’entrainement. Ancrage du corps et position mais aussi mobilité du regard, modulations vocales et gestuelles sont à tester et à pratiquer.
  • Respirations, ancrage, sophrologie peuvent faire partis d’une routine pour permettre de rentrer dans sa bulle juste avant la prestation afin de ne pas se laisser envahir par le stress. On peut, par exemple, faire un cycle de 5 respirations profondes en respirant un flacon d’huile essentielle de Laurier Noble puis lever les bras en V devant un miroir en signe de victoire. Le laurier noble est utilisé depuis toujours pour couronner les têtes des héros, des empereurs, des diplômés. Le laurier noble donne confiance et force. Le V de la victoire marque d’une emprunte positive le corps et ouvre la cage thoracique.

Se doper avec les élixirs floraux

J’appréhende cet entretien. Si la situation économique actuelle vous terrorise, que les enjeux de cet entretien (embauche, octroi d’un prêt …) vous écrasent car les précédents se sont soldés par des échecs, choisissez l’élixir floral andin Costilla de Adan. Il va vous apporter une sensation de protection et vous permettre ainsi de vous désinhiber et de dépasser vos peurs. Si vous avez décrochez un entretien c’est que vous en valez la peine, c’est que vous avez suscité un intérêt. Il est temps de se libérer de vos croyances auto-limitantes, de parler de vous avec authenticité et conviction. En complément, vous pouvez ajouter l’élixir de Gentian qui donne du courage et de l’audace pour poursuivre ses efforts malgré les difficultés et invite à l’optimisme. Il permet également d’abandonner l’attente négative d’un nouvel échec. En complément, Si vous sortez d’une série d’échecs, vous pouvez alors ajouter l’élixir Chestnut Bud qui va briser le cercle des répétitions et vous permettre de tirer les leçons du passé.

Si l’oral d’admission à cette école dont vous rêvez vous pétrifie et vous fait perdre tous vos moyens alors que vous avez bien révisé et que vous êtes archi prêt, alors l’élixir Rock rose est fait pour vous. Cette fleur de Bach est parfaite pour ramollir les états de panique. Elle apaise et permet d’aller chercher au fond de soi le courage nécessaire pour affronter plus tranquillement l’épreuve. On le prend pendant tout le temps des révisions, jusqu’au jour J. Elle marche très bien également pour ceux qui sont tétanisés par l’examen du permis de conduire alors qu’ils conduisent super bien avec leur moniteur. Pour plus d’efficacité, on peut le jour J le compléter avec quelques gouttes de Rescue (fleur de Bach).

Si Préparer votre présentation powerpoint pour défendre votre nouveau projet est compliquée car vous hésitez constamment entre 2 oppositions : je parle de ça en première partie ou de ça, je mets cette photo A ou cette photo B, je choisis la police X ou la police Y ? Je veux ou je ne veux pas ? Si prendre une décision est difficile et rend la préparation de la présentation laborieuse car vous êtes constamment agité entre 2 choix alors la fleur de Bach Scleranthus est faite pour vous. Elle va apporter de l’harmonie et plus de confiance dans son intuition première. Si, plus vous approchez de la date de présentation, plus vous vous rendez compte de tout ce qui reste à faire et qu’à la fin vous ne voyez plus que les lacunes de votre projet ; si vous vous sentez incapable d’aller au bout et cherchez une échappatoire pour renoncer définitivement au projet, alors pensez à la fleur de Bach Larch. Elle permet une évaluation réaliste de ses forces et de ses faiblesses et évite de se focaliser sur ses seules faiblesses. Elle ouvre de nouvelles potentialités et stimule ses capacités à aborder l’épreuve avec hardiesse, en s’appuyant sur ses forces.

Au secours, mon entretien est dans 3 jours et j’ai une extinction de voix !

Pas de panique, des tisanes avec les sommités fleuries d’Erysimum et du miel pourront vous aider à récupérer votre voix. L’Erysimum est la plante des orateurs et des comédiens. Elle a des propriétés anti inflammatoires, expectorantes, mucolytiques et adoucissantes. Bref, une grande plante quand on est aphone ou quand on est enroué avant une conférence.

Prenez soin de vous !

Et si on parlait gestion naturelle de la fertilité et symptothermie ? 1024 683 Marie-Amélie

Et si on parlait gestion naturelle de la fertilité et symptothermie ?

La célèbre devise attribuée à Hippocrate quatre siècles avant J.-C. : primum non nocere (d’abord ne pas nuire) est la devise reprise par nous autres naturopathes pour illustrer notre engagement et notre façon de travailler.

Cette devise prime dans toute prise en charge, que ce soit un accompagnement dans la maladie aiguë ou chronique, dans le suivi d’une grossesse ou dans toute action préventive de maintien de la puissance d’auto-guérison du corps. Cette devise s’applique aussi dans les propositions de prise en charge de la fertilité féminine.

Quels critères pour choisir sa contraception ?

Il n’est pas facile de choisir une méthode de contraception, de définir des critères objectifs. C’est sans doute la raison pour laquelle ce choix est souvent orienté par le personnel de santé prescripteur. Je vous propose 5 critères qui sont en congruence avec cet art de vivre qu’est la naturopathie :

  • L’innocuité(primum non nocere) : une contraception naturopathique ne doit comporter aucun risque ni pour la personne qui la suit, ni pour sa fertilité, ni pour son éventuelle descendance, ni pour l’environnement dans lequel elle vit ;
  • Sa réversibilité immédiate: une contraception naturopathique doit permettre à la femme, en conscience, de choisir à chaque cycle ce qu’elle souhaite (mode contraception ou mode conception) ;
  • Son acceptabilité: il s’agit là d’une notion très subjective ; néanmoins une contraception naturopathique doit être maniable et facile à mettre en œuvre pour la femme et le couple.
  • Son efficacité: Une contraception naturopathique doit être efficace. Il est question de la Vie et il n’est donc pas envisageable de bricoler face à de tels enjeux.
  • Son coût: Une contraception (même) naturopathique doit avoir un coût aussi faible que possible, qu’il s’agisse de son coût d’achat et de son coût global (de la fabrication au recyclage).

La symptothermie moderne et ces critères

La symptothermie moderne répond favorablement à ces 5 critères. Cette méthode est basée sur l’étude de symptômes, ce qui survient ensemble (sympto) et sur la prise de la température (thermie). Elle apporte une vision novatrice et globale de la fertilité et je vais vous expliquer pourquoi.

Innocuité

La symptothermie moderne est une méthode de gestion de la fertilité non agressive. Ainsi, elle ne dérègle pas le corps féminin avec des hormones de synthèse ni ne le blesse (stérilet, stérilisation …). Elle repose sur la simple observation du cycle. Tout au long du cycle, le corps développe un langage clair et simple qui permet à la femme, à chaque instant, de savoir où elle en est avec sa fertilité. Il suffit donc d’apprendre à décoder ces signes et à les interpréter.

Réversibilité

A chaque début de cycle, en conscience et en responsabilité, la femme (le couple) choisit le mode contraceptif ou le mode conception. Non seulement cette méthode ne nuit pas au corps mais elle donne en plus les clés de l’intimité.

Après une contraception hormonée, il convient de prévoir une année de transition avant de démarrer une grossesse. Ceci afin de nettoyer le corps de la future maman et de combler ses éventuelles carences pour pouvoir assumer les besoins de ce futur bébé. Ce n’est pas le cas en symptothermie.

Qui plus est, elle a la propriété de réguler le cycle ce qui favorise grandement la fertilité.

Acceptabilité

La symptothermie moderne exige une prise de température chaque matin en première partie de cycle avant tout lever. Grace aux progrès réalisés par les thermomètres, cette prise s’effectue dans la bouche, en quelques secondes et sans qu’il soit besoin d’allumer la lumière de chevet. Si la prise de température par voix rectale n’était pas acceptable pour beaucoup d’entre nous (ce n’est pas très glamour !), la prise buccale est désormais possible. Et sans perdre en précision, puisque ces thermomètres prennent une température avec 2 décimales.

Efficacité

Elle est déterminée par l’indice de Pearl. Cet indice est un outil statistique utilisé dans les essais cliniques pour mesurer l’efficacité des méthodes de contraception. Il correspond au nombre de grossesses observées pour 100 femmes utilisant une contraception donnée durant un an. Un indice de Pearl de 1 signifie qu’une femme sur 100 utilisant la méthode pendant un an a été enceinte. Il convient aussi de distinguer efficacité théorique et efficacité pratique.

La pilule a un indice de Pearl qui varie de 0,3% à 1% en indice théorique. La symptothermie moderne affiche un indice théorique de 0,4 % en première partie de cycle et de 0% en seconde partie de cycle. Elle est donc très bien placée en terme d’efficacité.

Coût

La symptothermie moderne a un coût tout à fait acceptable. Seul l’achat d’un thermomètre ad hoc est nécessaire, soit un investissement de 15 à 20 €. Ensuite, il convient d’ajouter le prix d’un stylo et d’une feuille !

En pratique, il convient au début d’être correctement accompagnée pendant la période d’apprentissage avant de devenir totalement autonome. Il faudra donc ajouter le coût d’un tel apprentissage. Cet investissement de formation reste toutefois très rentable. En effet, une fois acquise, la méthode pourra être utilisée pendant toute la période de fertilité, soit environ 40 ans, plus ou moins 520 cycles !

Les bases de la symptothermie moderne

L’apprentissage de la symptothermie moderne repose d’abord sur la révision, souvent nécessaire, de l’anatomie féminine et du système hormonal. Place ensuite à l’explication des signes observables qu’envoie le corps au sujet de l’état de la fertilité.

Les signes observés

Observation des saignements

Il s’agit d’apprendre à distinguer les différents saignements qui peuvent être observés. Et oui, tous ne sont pas des règles ! On appelle règles le saignement qui intervient à la fin d’un plateau haut de température. Le premier jour des règles est le premier jour du cycle. Il faudra le noter dans un tableau spécifique, appelé cyclogramme et quantifier ces saignements.

Observation de la température

A l’aide d’un thermomètre spécifique à la symptothermie moderne (qui indique 2 décimales) et ne servant qu’à cet usage, il convient de relever sa température dans la bouche, le matin, au réveil et avant tout lever. Cette température est notée également sur le cyclogramme.

La première moitié du cycle, sous influence œstrogénique, correspond à une température basale basse. Après le jour sommet (cf. ci-après) intervient la deuxième partie du cycle, sous influence progestéronique et qui correspond à une température basale haute.

Lorsque la courbe de température s’installe en plateau haut, c’est le premier signe (a posteriori) que l’ovulation a eu lieu. En mode débutante, sauf exceptions, la fenêtre de fertilité s’ouvre le 6ème jour inclus du cycle et se referme après 3 températures hautes suivant le jour sommet. A la fermeture de la fenêtre, et jusqu’aux prochaines règles, l’infertilité est absolue.

Observation de la glaire cervicale

La glaire cervicale est une sécrétion de mucus, produite au niveau du col de l’utérus par les cellules des cryptes. C’est un signe qui annonce l’ovulation.

La glaire ressemble à un maillage qui a pour vocation de protéger les spermatozoïdes de l’acidité vaginale, de les nourrir et de les guider en direction de l’utérus.

La glaire arrive graduellement et elle est accompagnée de sensations. L’apparition de la sensation d’humidité est un signal de lancement de sa production et de l’entrée en période fertile. Cette sensation va s’accroitre de jour en jour pour devenir une vraie sensation de lubrification.

Ces informations sont relevées une fois par jour et sont notées. La glaire est également observée à chaque visite aux toilettes et seule l’observation la plus nette de la journée est reportée sur le cyclogramme. L’observation se fait avant d’uriner ou après une selle (l’observation est plus facile car il y a libération de glaire accumulée).

Au début de la période fertile, la glaire est blanchâtre et s’étire peu entre les doigts. Son aspect ressemble à celui d’une crème cosmétique. Petit à petit, elle va devenir transparente et s’étirer de plus en plus. Elle ressemble alors à du blanc d’œuf cru. Cette glaire est synonyme d’hyper fertilité. Le dernier jour d’observation de la glaire blanc d’œuf cru est considéré comme étant le jour sommet. Une fois l’ovule expulsé, sa durée de vie étant très éphémère, la glaire n’est plus sécrétée. Du jour au lendemain, elle n’est plus observable ou alors elle devient opaque et compacte avec la progestérone. La sensation d’humidité cesse aussi immédiatement.

Leur notation

C’est donc en recueillant ces observables sur un cyclogramme que la femme va pouvoir chaque jour savoir si elle est fertile, un peu, beaucoup, totalement ou plus du tout. Le langage corporel qui exprime le fonctionnement du corps humain prend sens et de fait devient moins contraignant.

Ces informations peuvent être notées sur des cyclogrammes papier (dans un joli cahier intime) ou sur une application (sympto free). A chacune de laisser libre cours à sa propre créativité. Toutefois, les icônes de notation sont normalisées. Il est tout à fait conseillé d’y ajouter des annotations personnelles : intimités amoureuses, émotions, éléments perturbateurs (décalage horaire, soirée festive, dispute, voyage, diner copieux …).

C’est une façon très simple de petit à petit découvrir la vie intérieure du corps féminin et son hyper-sensibilité à tout élément perturbateur.

Pour tous les âges ?

La symptothermie moderne est aussi un premier outil pour réguler son cycle: l’auto-observation pendant trois mois suffit généralement à rendre au cycle féminin son rythme naturel. Ceci est d’autant plus vrai si la femme qui s’observe est à son zénith de fertilité, soit entre 20 et 35 ans.

Avant, le cycle de la jeune fille est en rodage : il n’est pas toujours régulier, il est parfois anovulatoire. C’est fréquent et c’est normal.

Après 35 ans et jusqu’à 45 ans environ, la femme est en période de pré-ménopause. Le profil de fertilité change. Les observables se modifient légèrement, notamment au niveau de la glaire et des sensations, la régularité n’est plus la norme.

De 45 à 55 ans, la femme est en période de ménopause. C’est une phase de grande transformation qui fait le pendant à celle de la puberté. Le corps se défait peu à peu de son fonctionnement cyclique.

Cette méthode est utilisable soit à visée de fécondation (notamment en cas d’hypo-fertilité) soit à visée de contraception. La symptothermie moderne peut donc être suivie tout au long de la vie fertile de la femme (y compris en période d’allaitement).

La symptothermie moderne nécessite un apprentissage indispensable

C’est par sa rigueur que l’utilisatrice génère elle-même son propre indice de Pearl. Il est donc indispensable d’approfondir la technique avec une conseillère expérimentéequi pourra l’accompagner jusqu’à l’acquisition de l’autonomie. Elle saura aussi la guider, si elle le souhaite, vers une observation de plus en plus fine et subtile non seulement du langage corporel mais aussi du décodage énergétique.

Et là commencera un merveilleux voyage à la rencontre de soi !

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