Comment composer avec l’inattendu ?
En occident, dans les familles, les écoles puis les universités on nous apprend à prévoir et à anticiper afin de s’entourer de vastes zones de certitude. La technologie nous maintient dans cette dystropie en nous donnant l’illusion d’une parfaite maitrise de notre agenda, de nos trajets avec les GPS qui nous mâchent le chemin et nous donnent l’heure d’arrivée….
L’actualité, et particulièrement celle de 2020, vient bouleverser nos croyances et nous révéler que finalement, nos certitudes sont de tout petits confettis dans un océan d’inconnu.
Incertitude par rapport à nos activités, à l’instruction de nos enfants, au maintien des liens familiaux et amicaux, incertitude par rapport à nos libertés fondamentales d’aller et venir, d’entreprendre, de manifester, incertitude par rapport à la science que l’on croyait toute puissante et enfin incertitude quant à notre essence même : allons-nous mourir bientôt ? quelles maladies allons-nous attraper ? Comment nous soigner correctement ? Quel avenir avec quelle planète ?
L’incertitude, l’imprévu peut sembler terriblement angoissant et peut aussi être une occasion d’expérimenter pleinement notre liberté intérieure. C’est une occasion de développer notre capacité de repli, de défricher une profondeur stratégique, de se mettre en route vers autre chose.
Comment apprendre à ne plus redouter l’imprévu ?
En planifiant moins nos vies, en écoutant une chanson d’un artiste que nous ne connaissons pas, en changeant d’itinéraire, en ouvrant un livre dont on ne sait rien, en allant à la rencontre d’une personne nouvellement arrivée, en se laissant caresser par ce timide rayon de soleil d’automne plutôt que de courir vers telle ou telle tâche. Et qui sait ? sans doute découvrirons nous ainsi que l’imprévu peut aussi être source de bonheur et de joie.
Et si on commençait par la nourriture ?
J’entends souvent que le simple fait de se nourrir est devenu terriblement angoissant car nous n’avons plus aucune certitude sur les aliments que nous ingérons. Il est peut-être temps de lâcher tous ces nutriscores et applications qui notent la nourriture pour redonner de la place à notre envie et notre bon sens : Nos arrières grands-parents mangeaient ils ce genre de produits ? à cette époque de l’année ? ultra transformés, ? industrialisés ? emballés dans du plastique ? réchauffés dans ce four micro-onde ? Non ? alors ne l’achetez pas.
Approvisionnons nous sur les marchés et composons nos achats en fonction des étals de nos producteurs bio et locaux. Si nous ne pouvons aller sur les marchés, alors laissons l’imprévu arriver sur notre table avec la composition d’un panier par ce même producteur qui pourra nous livrer.
Acceptons de changer et varier notre petit déjeuner : Cela fait 20 ans que vous vous retrouver chaque matin devant un bol de café, un jus d’orange et 2 tartines confiture ? et si l’imprévu commençait par accepter de varier ce petit déjeuner et en profiter pour diminuer sa charge glycémique ? Commencer doucement : remplacer le jus par un fruit, le pain de mie par un pain semi complet au levain au petit épeautre. Introduisez de nouvelles saveurs : un œuf, un granola d‘oleagineux. Oser composer un miam ô fruit : cela ne prendra pas plus de temps ! Oser varier chaque jour, oser le salé !
La respiration peut nous aider :
Si vous vous sentez étouffer face aux propres incertitudes de nos gouvernants, des scientifiques chargés des protocoles sanitaires, inutile de se précipiter pour un test PCR, ce n’est pas le Covid mais un sentiment d’angoisse. Des respirations profondes comme celles que vous pratiqu(i)ez en cours de yoga ou une application de cohérence cardiaque seront alors très efficaces pour vous venir en aide. Il suffit de 5 min de cohérence cardiaque, pratiquée 3 fois par jour pour baisser le niveau d’anxiété. Et vu le temps que nous passons devant nos écrans, nous avons tous 15 minutes à consacrer à respirer. Ouvrons les fenêtres en même temps !
Voilà une pratique gratuite, simple, rapide et puissante. Les seules difficultés sont l’assiduité et la constance. Plus vous pratiquerez, plus vous en ressentirez les bienfaits. Les effets positifs sont perçus rapidement, en général 10 à 15 jours de pratique suffisent pour noter une amélioration de la qualité émotionnelle de la vie.
Les fleurs du Dr Bach sont de précieuses fées pour transformer nos émotions :
Larch : c’est un élixir clé pour ouvrir les potentialités qui se cachent derrière ses conditionnements divers, ses peurs, notamment celle de ne pas être à la hauteur. Larch peut permettre de stimuler le courage, la foi en ses propres capacités d’adaptation et d’aborder la vie avec une saine hardiesse malgré les difficultés.
Mimulus va aider à réduire une peur concrète, caractérisée, à un niveau normal. Cet élixir s’attaque aux peurs que l’on peut décrire. Elle permet de rester maitre de la situation au lieu de la subir ou de refuser d’affronter des changements. Elle va apporter du courage et un esprit aventureux propices à ce que nous puissions déployer nos propres potentialités.
Rock water est l’essence des personnes qui ont besoin de cadre, de digue, de règles, de structures et de prévisions sûres. Si vous êtes une personne qui aime les to do list et les programmes journaliers vous êtes sans doute déstabilisée en ce moment par tous les changements imposés dans nos modes de vie. Rock water est comme le petit torrent rencontré dans nos montagnes qui saute les barres rocheuses à coup de cascade, contourne les obstacles, suit des méandres et tourbillonne. Elle saura apporter la souplesse et l’adaptation au nouveau territoire, lorsque les digues ont sauté, sans peur de se laisser emporter par le courant des émotions environnantes.
Si ces petits trucs et astuces ne sont pas suffisants, si vous avez souffert du premier confinement et appréhendez les prochaines semaines, n’attendez pas d’être au fond du trou . La naturopathie dispose de plantes et de techniques particulièrement efficaces pour lutter contre les stress, les angoisses et le manque de sommeil.
#prendssoindetoi