Santé naturelle

Augmenter la fertilité avec la naturopathie 807 459 Marie-Amélie

Augmenter la fertilité avec la naturopathie

En ce début d’année, je rencontre beaucoup de femmes qui souhaitent arrêter la pilule et se lancer dans un projet de conception. Ce sont toujours de belles rencontres.

Voici donc quelques conseils pour qui pourraient vous être utile si vous partagez ce projet afin de maximiser votre fertilité et préparer votre corps à cet accueil. Pour cela, il convient d’apporter quelques changements à votre hygiène de vie dès la période de pré-conception. Changer d’hygiène de vie : pas de panique, rien d’insurmontable ! L’arrivée d’un bébé change une vie et cela commence maintenant !

Voici donc le premier changement lié à la parentalité, le premier challenge !

Tout ce que vous respirez, mangez, votre niveau de stress et vos émotions affectent la qualité de l’ovule et des spermatozoïdes. 

4 mois de préparation avant la conception d’un enfant c’est le délai idéal pour encrer ces nouvelles habitudes de vie, pour éliminer les toxines et les toxiques accumulés (tabac, pilule …), combler les carences vitaminiques et minérales qui rendront la conception possible et la grossesse confortable (éviter les nausées du 1ertrimestre et le baby blues après la naissance : et bien cela se construit avant la conception).

Supprimez les toxiques :

Booster sa fertilité avec la naturopathie : arrêter les toxiques

Arrêtez de fumer : la cigarette contient plus de 4000 composés chimiques qui ont des effets nocifs sur le système reproducteur de l’homme et de la femme : il y a non seulement un risque plus élevé d’infertilité mais aussi des risques augmentés de fausse couche, de grossesse extra utérine …  qui sont très bien documentés. Le tabac a des effets délétères sur l’ovulation mais aussi sur la qualité des ovules et du sperme, il augmente significativement les délais de conception chez les 2 partenaires. L’imprégnation tabagique prend quelques mois avant de disparaître.C’est donc à prendre en compte avant d’envisager une grossesse.

Arrêter l’alcool et les boissons sucrées : Boire un verre d’alcool ou de boisson sucrée par jour réduit les chances de tomber enceinte de 33% chez l’homme et 25 % chez la femme. Boire 4 verres d’alcool par semaine, soit moins d’un verre par jour, diminue la qualité des spermatozoïdes. Certaines études montrent qu’il faut 3 mois après une soirée arrosée pour que le nombre de spermatozoïde redevienne normal.

Attention au téléphone portable : des études montrent que plus le téléphone portable est utilisé dans la journée moins les spermatozoïdes sont nombreux et mobiles. Messieurs : arrêtez de garder le téléphone sur vous, vos spermatozoïdes ne seront plus capables de féconder un ovule. 

Certaines maladies et certains médicaments affectent la fertilité. C’est notamment le cas du SOPK, de l’endométriose ou du diabète. Mais là encore pas de fatalisme : assurez-vous auprès de votre médecin que les médicaments prescrits ne vont pas interférer avec la conception d’un enfant et discutez avec votre naturopathe des solutions intégratives qui pourraient être mises en place pour améliorer votre santé. 

Un indice de masse corporelle santé entre 19 et 25 :

Le surpoids comme la maigreur ne favorisent en rien la fertilité : les deux génèrent des anomalies au niveau du cycle menstruel et de l’ovulation. En effet le poids est en lien avec le système hormonal. L’idéal est donc de déterminer si vous avez un poids santé et si ce n’est pas le cas d’anticiper avec l’aide d’un naturopathe qui vous guidera pour perdre ou gagner du poids avec de simples changements de style de vie et d’alimentation. Une activité physique, si elle est proportionnée et raisonnable, outre son aspect bénéfique pour la gestion du poids, augmente les chances de grossesse et diminuent les risques de fausse couche.

Au niveau de l’alimentation : gardez à l’idée que pour concevoir il faut notamment des protéines et des acides gras en quantité suffisante. Mais attention pas n’importe quel gras : privilégiez les acides gras insaturés et fuyez les graisses trans. Diminuez aussi vos apports en glucide raffinés, préférez les aliments à faible indice glycémique. Si ces notions sont un peu confuses, pas de panique ! Votre naturopathe saura vous accompagner et vous guider. 

Adopter des outils d’auto gestion du stress :

Ça c’est la base de la naturopathie : une vision holistique de l’humain, le corps et les émotions sont liés. Notre vision est d’ailleurs validée par la recherche qui a prouvé que lorsque les femmes améliorent leur imperméabilité au stress, tombent plus vite enceinte. 

Tout cela a donné lieu à une nouvelle branche de la médecine traditionnelle : la neuro-psycho- endocrino- immunologie. 

Un excès de stress peut impacter l’hypophyse qui est un centre majeur de la régulation hormonale (y compris des hormones sexuelles). Pour le cerveau, il est normal d’empêcher une grossesse si l’on est sous tension : c’est une protection. Un excès de stress peut spasmer les trompes de Fallope et empêcher l’ovule fécondé de descendre vers l’utérus pour nidifier. Enfin, il diminue la libido des deux partenaires.

BREF : Trouver des outils pour ne plus se laisser envahir par le stress est indispensable pour rester en bonne santé et pour procréer. Et ces outils sont nombreux :  Yoga, méditation, cohérence cardiaque, marche, activité créatrice ou manuelle …. Là encore n’hésitez pas à échanger à ce sujet avec votre naturopathe. Nous connaissons bien ces techniques et nous pourrons, en outre, vous accompagner avec des minéraux, des vitamines ou encore des plantes.

Qu’en pensez vous ? Est-ce que 4 mois vous paraissent désormais comme étant un délai raisonnable pour optimiser votre fertilité ? Souhaitez vous d’autres conseils sur ce thème ?

Changer seul ses habitudes de vie peut sembler être un challenge impossible, n’hésitez pas à solliciter votre naturopathe qui saura vous accompagner sur ce chemin avec des conseils personnalisés.

Et d’ici là, prenez soin de vous

Renforcez vos défenses : un geste protecteur facile  ! 1024 1024 Marie-Amélie

Renforcez vos défenses : un geste protecteur facile  !

L’automne est là avec son cortège de microbes et virus. Il est temps de préparer son corps à traverser l’hiver sans tomber malade. L’épidémie de C 19 a démontré l’importance d’avoir un système immunitaire bien portant et immunocompétent.

Préserver notre capacité d’adaptation :

La première des protections reste certes le lavage des mains mais il est conseillé en amont, de renforcer le terrain. « Le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout » disait Claude Bernard. L’automne est donc le moment idéal pour travailler sur les déséquilibres qui favorisent le développement des germes pathogènes. C’est grâce à sa capacité d’adaptation et à son analyse de la situation que l’organisme peut faire face à une bactérie ou un virus et mobiliser toutes ses réserves pour le contrer. Si nous soumettons en permanence notre corps à diverses agressions (stress, nuit écourtée, malbouffe, surmenage …), il sera moins à même de répondre correctement à une exposition virale.

En préventive, c’est donc d’abord cette capacité d’adaptation qu’il convient de préserver.

Je vois arriver beaucoup de clients en cabinet soucieux de booster leur immunité et qui dans l’anamnèse décrivent des troubles du sommeil, du stress, de l’anxiété, de la tension nerveuse, des troubles digestifs et ils ne s’en rendent pas compte. Pourtant cette forte exposition au stress induit une dérégulation de la mélatonine et du cortisol, ce qui mine les réserves immunitaires et ouvrent la porte aux infections.

Respecter nos rythmes biologiques :

Le respect de nos rythmes biologiques constitue le meilleur rempart aux maladies hivernales. Cela consiste d’abord à respecter le rythme des saisons. Autrefois, nous vivions au rythme de la lumière du soleil et des saisons. Si le printemps et l’été étaient des saisons de très forte activité (semer, cultiver puis moissonner), l’automne et l’hiver étaient des saisons plus calmes et moins occupées. Depuis quelques décennies, nous nous sommes affranchis de ce rythme, grâce notamment à l’arrivée de l’électricité. Nous travaillons d’arrache-pied en automne (cette fameuse rentrée) et en hivers. Puis nous prenons nos congés l’été.

 Sans révolutionner nos rythmes actuels, reprenons conscience des rythmes des saisons et du soleil. Accueillons le soir comme un vrai temps de repos, sans activité yang. Ainsi par exemple, programmons nos séances de sport en journée. 

A la veillée privilégions un éclairage indirect, éteignons les écrans, couchons-nous tôt. 

Limiter l’exposition au stress :

Nous sommes soumis à un stress énorme actuellement avec cette crise du C 19 et l’effet nocébo de toutes ces mauvaises nouvelles distillées en permanence nuit grandement à notre immunité en perturbant notre sommeil, augmentant notre anxiété ou notre colère. Renforcer son immunité passe forcément par une réduction du stress. C’est le moment d’essayer les approches permettant de réduire ce stress : yoga, hypnose, cohérence cardiaque ou méditation sont également bénéfiques pour l’immunité.

Si nous cultivons un bon sommeil, cela induira une meilleure « digestion psychologique » des évènements de la journée et donc un meilleur moral, une meilleure énergie le lendemain. Et pour avoir une bonne digestion psychologique et un sommeil de qualité, il faut alléger la digestion physique. Pour cela, mastiquons plus (au minimum dix fois avant d’avaler) et privilégions un repas du soir frugal. 

C’est pourquoi les repas d’affaire, familiaux et amicaux devraient être tous programmés à midi.

Chouchoutons notre microbiote intestinal :

Comment ? En faisant le choix d’une nourriture sobre le soir mais aussi une nourriture équilibrée et de qualité tout au long de la journée. L’immunité se joue aussi dans le ventre où les défenses immunitaires se concentrent. Avoir un microbiote riche et diversifié constitue un très bon soutien de l’immunité. Et pour cela, il convient de privilégier une assiette colorée, riches en légumes variés, frais et bio, en légumineuses, céréales semi-complètes, oméga 3 (petits poissons gras, huile de colza, noix …), des aromates ainsi que de l’ail, oignon, échalotes, des épices. Dans le même temps, réduire les ennemis du microbiote : le sucre, les glucides à index glycémique élevé, les graisses saturées, pesticides, additifs, et limiter les laitages.

L’hydratation est également importante pour ne pas assécher les muqueuses.

Savoir choisir des alliés :

Ensuite on peut booster son immunité avec quelques produits naturels comme :

  •  L’astragale : stimulante de l’immunité et anti fatigue, parfaite pour les personnes âgées ;
  • Le cyprès : pour son action antivirale ;
  • Le sureau : antiviral très agréable en tisane ;
  •  L’échinacée : grande stimulante de l’immunité ;
  • Le bourgeon de cassis en gemmothérapie : soutien des surrénale et anti fatigue ;
  • Le bourgeon d’églantier : parfait avec les enfants sujets aux infections ORL hivernales ;
  •  Un apport correct en zinc : car il inhibe la réplication des virus et stimule l’immunité ;
  • En cuivre : pour son action antibactérienne et immunostimulante ;
  •  Et en vit D : validée et conseillée par l’académie nationale de médecine. Elle est considérée comme un traitement préventif et curatif du C-19 car elle module le système immunitaire et régule la réponse anti inflammatoire[1] ; 
  • Des extraits de champignons (shitaké, maïtaké …) qui régulent et dynamisent le système immunitaire ;
  • Des huiles essentielles, comme l’HE de ravinshara , de laurier noble, de niaouli, de citron…..

Ces produits demandent un accompagnement par un thérapeute correctement formé. En revanche, pris en tisane, les plantes sont très indiquées dans l’automédication familiale.

La tisane anti coup de froid :

Pour un litre d’eau frémissante : mettre 4 g de plantes à part égale (fruits de sureau et thym), ajouter 1 cm de gingembre frais et 1 cm de curcuma frais, coupés en fines tranches, ½ jus de citron. Couvrir. Laisser infuser 10 minutes, filtrer et transvaser dans un thermos. A boire tout au long de la journée en y ajoutant éventuellement un peu de miel.

Un dernier truc ?

Un câlin par jour pour bien passer l’hiver ! Telle est la préconisation du psychologue américain Sheldon Cohen. Son étude publiée en 2014 a prouvé que les personnes qui recevaient des gestes de tendresse fréquemment réduisaient le risque d’infection et voyaient la gravité des symptômes diminuer. Alors dans cette période de distanciation sociale, gardons notre humanité et ne négligeons pas l’importance des contacts physiques notamment avec notre cercle familial proche. Ils sont favorables à l’immunité, diminuent le stress, augmentent la confiance en soi et combattent la déprime (grâce à un échange de microbiote, la production d’ocytocine et d’endorphine). 

Lavage fréquent des mains avec un savon, alimentation hypotoxique, mastication, activité physique, sommeil, contact fréquent avec la nature, méditation, yoga, câlins … les clés d’une bonne immunité sont assez simples, faciles à mettre en œuvre et à la portée de tous. 

Belle entrée dans l’automne.



[1]http://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-vitamine-d-et-covid-19/

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